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DEVIATION BD
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9 janvier 2008

Fraise et Chocolat

Editeur : Les impressions nouvelle - Paris -Bruxelles 2006Cover_Fraise_et_chocolat
Auteur: Aurélia Aurita
Genre : Récit érotique et humoristique; 144 pages
ISBN-10:
2874490091
ISBN-13:
978-2874490095

Fraise et Chocolat commence dans un avion qui survole le Japon en provenance de Paris. L'auteur met en scène une jeune femme, Chenda, en train de croquer ses premiers petits bouts de Japon aperçus par le hublot : un terrain de golf dont les greens prennent les formes d'un vagin et d'un phallus... Le ton de fraise et chocolat est donné et nous est livré comme un carnet de voyage intime. Chenda prend brièvement le temps de nous expliquer sa rencontre avec Frederic, un français expatrié à Tokyo de 20 ans de plus qu'elle. Le couple vient de se reformer aprés quatre mois d'absence et une relation épistolaire "enflammée. Assise à coté de Frédéric, Chenda se rend compte avec surprise qu'elle Extrait_5"inonde" le métro de Tokyo...Les pages qui suivent ne sont qu'étreintes torrides liées aux retrouvailles des deux amants : de la page 14 à 20 on à droit à un florilège de rapports bucaux, puis la frénésie sexuelle se rompt soudainement dans le feu de l'action lorsque Chanda lache un bruyant et pathétique "je t'aime". S'ensuit une conversation de bistrot ou les deux amants exposent devant un verre ce que chacun attend de sa vie sentimentale (et non pas ce qu'il attend de l'autre). Cet interlude passé, l'action reprend son cour brutal puisqu'a la page 34 on assiste à "l'initiation" anale de Chenda. Il faut dire qu'au fil du récit, comme une obsession, cet acte sexuel en particulier prend une telle importance qu'il est décliné en nombreuses et diverses variations : l'amour anal devant un miroir; comment de déplacer avec un gode enfoncé dans le cul sans qu'il sorte, ect... Chaque nouvelle péripétie sexuelle faisant l'objet d'un petit chapitre au titre évocateur: "la chenille", "l'apparition", "tchao vagin" suivi du "le bonheur"... L'acmé érotique et humoristique de la BD étant sans doute la parenthée esthétique établie de manière quasi mystique entre le clitoris de Chenda et le Mont Fuji eneigé "révélée" lors d'un jeu érotique avec de la chantilly. Les deux amants en pleurent de joie...L'histoire se termine enfin, par ce discours de Frederic : " Toi tu sens toujours bon comme une japonaise mais tu te laisses enculer comme une française"...

 

Sorte de récit érotico-initiatique autobiographique et humoristique, Fraise et Chocolat focallise sur le sexe et en fait l'axe unique d'une relation. Le lecteur est placé d'emblé dans l'intimité du couple. Dés le début, la préoccupation de Chenda est de savoir à quoi ressemble de sexe de son partenaire avant de lui faire une fellation. A ce titre les dessins ou elle se représenteExtrait_4 à genou à hauteur du jean's de Frederic en train de se demander si son sexe va ressembler à un dinausore ou à un éléphant sont assez amusants. Les dessins trés minimalistes est trés expressifs sont trés efficaces. Les mises en scènes sont un bon révélateur du narcissisme de la relation puisqu 'on ne part jamais à la découverte de quelqu'un mais à la découverte d'un sexe en érection ou d'un vagin assimilé à de la nourriture.
Ce que va nous raconter Chenda dans ce récit n'est quasiment que la manière technique dont elle s'est faite "baiser". En somme nous assistons tout le long à un dialogue d'organes sexuels, la bite de Fredéric et le cul ou le vagin de Chenda étant devenus les personnages centraux, ceux qui pensent et font l'histoire... Ce qu'on à à voir n'est même plus un point de vue subjectif mais déborde sur affichage quasi cinématographique d'une relation,sur ce qu'on pourrait appeler un roman graphique porno.
Le grandmoment culturel de la BD est l'allusion mystique au Mont Fuji, pour le reste les questions sont assez banales: "Suis-je une exclave sexuelle?" "Vais-je me réveiller un matin avec un étranger à coté de moi?" Heureusement finalement on à pas droit à : "Suis-je une nymphomane?"

 

 

 

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Commentaires
D
ca a l'air assez navrant, ce truc. Dessin sans intérêt, entre du sous manga et du sous Reiser (la fille sur le dos, repue et "sale" me fait penser au pont des soupir vu par Reiser : un couple à plat après l'amour, sexes baveux relié entre eux). Mais surtout, d'après cette chronique, propos limite. Des généralités racistes de connards puants sur les + et les - des asiatiques par rapport aux européennes.<br /> Y'a des coups de point dans la gueule qui se perdent...
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